Dans la douceur estivale d’un dimanche soir de mai, huit équipier·ères embarquent sur Bol d’Air et P’tite Brise. L’un léger et rapide sort du port rapidement. L’autre plus hésitant et lourdaud n’a rien à prouver et sort en ayant déjà pris un ris.

L’équipage du Surprise est en « mode sportif », un peu régatier. Il vient titiller et tourner autour du Maxus à bord duquel on rigole et on commence l’apéro sans soucis. Les deux bateaux voguent en direction de Morges. Pendant ce temps de calme plat sur l’eau, les nuages s’amoncellent au sud-ouest et ça s’assombrit méchamment côté Genève. Ni une, ni deux, Bol d’Air anticipe avec vivacité et s’échappe direction Ouchy.

Sur le pont de P’tite Brise, le vent a forci et l’équipage est à la peine. La GV se raidit sous la pression du vent et on a toutes les peines du monde à mettre le deuxième ris. Les rafales deviennent violentes, on adopte la fuite comme stratégie provisoire. Après discussion et souvenir des formations de Jean-Max, on décide de mettre le cap pour se réfugier au vieux port d’Ouchy qui est bien abrité du Sud Ouest.

L’équipage s’amarre à une bouée et avise. Il tente une manœuvre pour retourner au port mais est empêché par les vagues trop violentes et le gros temps. Face à la météo qui promet de persister et n’ayant pas envie de dormir sur ce lac démonté, l’équipage renonce à rentrer et décide de s’amarrer à une place visiteur du vieux port.

Avertis de la mésaventure, les copains solidaires viennent à la rescousse pour attraper les amarres puis montent à bord pour entendre toute l’histoire.

Comme vous à la lecture de ces lignes, ils sont contents que tout le monde soit bien rentré et que le Maxus soit à l’abri pour la nuit.

 

Sortie du 11 mai 2025, publication rédigée conjointment par Kaya et Anne.